Femme qui prend l'air sur le sommet d'une montagne

AIR

L’air est l’élément essentiel à notre vie.

Il se manifeste par une fonction inconsciente, la respiration, gérée par le système nerveux autonome.

Comme la lumière, il est notre premier aliment.

Il est essentiel à notre bien-être (cognitif, émotif, et physique) et il joue un rôle primordial dans la qualité du sommeil, la réduction du stress, le renforcement du système immunitaire (l’air est en plus un endroit hostile pour les microbes).

 

L’air, qu’est-ce que c’est?

L’air de la nature est rempli de bactéries bénéfiques (loin des bactéries des villes), dont nous avons besoin pour vivre tout au long de notre vie. Plus notre organisme est en interaction avec elles, plus nous sommes en bonne santé et heureux!
Nous sommes la nature, nous devons être avec elle.

L’air contient également des huiles essentielles produites par les plantes, et les bactéries qui y vivent, et sont des alliées de taille contre les micro-organismes nocifs.

Enfin, il est chargé d’ions négatifs qui sont essentiels à l’oxygénation des cellules, et donc de l’organisme tout entier.


L’air au quotidien

L’air doit abonder dans le corps. Tentez de prendre l’air le plus souvent possible, pour un temps minimum de 30 minutes.

On prend en plus l’occasion de prendre notre dose de lumière et de nous mettre en mouvement comme il se doit pour une bonne santé.

Une thérapie japonaise, le Shinrin-Yoku, est utilisée pour des gens gravement malades, ou tout bonnement déprimés. Elle consiste en un bain de nature, ou plus précisément de forêt, qui offre son pouvoir apaisant à tout l’organisme. Par définition, la personne qui s’offre un tel bain sort du minéral de la ville, et par la même occasion de la sur-stimulation (excessivement néfaste pour le système neuronal) (voir l'article sur la méditation)

 

L’air pour le système digestif

Pour que notre système tout entier – et particulièrement le système digestif, fonctionne bien, il est essentiel de laisser de la place dans l’estomac pour une bonne digestion, et d’y acheminer une nourriture prête à être assimilée, donc réduite en bouillie.

Il est donc temps de manger moins, de ne manger que lorsque l’on a faim, et en pleine conscience. (voir ici)


Être disposé à manger : concocter un environnement de qualité

Il est primordial de prendre ses repas dans un environnement propice, c’est-à-dire calme.

La posture idéale pour manger est évidemment la position assise.

L’état mental et émotionnel, que ce soit de la personne qui cuisine ou de celle qui mange, contribue largement à l’impact de l’alimentation.
Ne mangez pas si vous êtes contrarié!


Pour digérer

La meilleure façon de digérer est de prendre un peu de temps en ne faisant rien, puis d’aller marcher un peu pour faire travailler l’ensemble du corps pendant que le système digestif est à la tâche.

 


LA QUALITÉ DE L’AIR

L’alimentation, c’est tout ce qui entre dans l’organisme par la bouche. Ce que l’on respire constitue donc un aliment vital.

Sans air, nous mourrons, et sans bon air, nous nous intoxiquons.

Petit rappel (aux fumeurs) : le tabagisme est une forme d’alimentation que l’on néglige ; il constitue pourtant une information (et des métaux lourds) infligée à plusieurs reprises à l’organisme dans la journée.
Pour arrêter de fumer, l’acupuncture et l’hypnose apportent une aide précieuse – La méthode simple pour en finir avec la cigarette d’Allen Carr aussi!


Respirer

En dehors des repas, les techniques de respiration comme la respiration abdominale ont des vertus qui ne sont plus à énumérer.
La respiration maintient la santé et la vitalité.
Le simple fait de conscientiser sa respiration a un effet très relaxant, et donc bénéfique pour l’ensemble de l’organisme : on prend du recul face à toutes les étapes de la vie.
Respirer en conscience protège l’ensemble du système endocrinien en activant le système nerveux parasympathique.

Respirer dispose également à se centrer, à utiliser les émotions et les instincts pour créer les choses dans un état d’esprit positif, à maitriser ses humeurs, et enfin, à se sentir relié au grand tout que nous formons. Pour aller plus loin

 

Les réflexes à développer chez soi

La qualité physique de l’air est évidemment un facteur à respecter.
On se doit de souvent chercher un bon air dehors, dans les parcs, les jardins, ou de grands espaces de nature, évidemment.

L’air intérieur est très souvent plus « pollué » (ou chargé en éléments toxiques) que l’air extérieur, même en ville!

  • À la maison, veillez à la non-prolifération de la poussière, des champignons, des insectes, des bactéries et des acariens.
    Ouvrez vos portes et vos fenêtres le plus longtemps possible
  • Utilisez des produits d’entretien naturels
  • Utilisez des aspirateurs à filtre efficace et changez de cartouche régulièrement.
    Vous pouvez également placer un mouchoir imbibé d’huile essentielle d’eucalyptus dans le filtre pour purifier et embaumer votre maison!
  • Si vous n’avez pas d’aspirateur, placez une lingette humide sous votre balai pour ne pas juste déplacer la poussière dans l’air!
  • Si vous le pouvez, offrez à votre maison une bonne ventilation – et contrôlez qu’elle fonctionne bien (en nettoyant ses grilles régulièrement)
  • Choisissez les peintures les plus saines possibles pour vos murs (voir ici)
  • Pensez à la façon de nettoyer votre mobilier quand vous l’achetez
  • Le spathiphyllum et le lierre sont deux types de plantes très efficaces pour nettoyer l’air!
  • Si vous avez des purificateurs d’air, utilisez-les (et vous pouvez vous débarrasser de vos désodorisants électriques, en aérosols, les sapins magiques et autres gadgets nocifs)
  • Pour les plus petits, vous pouvez discrètement congeler leurs doudous et autres peluches pendant trente minutes tous les deux mois pour les débarrasser de toute trace d’acariens.