Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.
Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :
« Colibri! Tu n’es pas fou? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Consommagir


Être responsable de son alimentation implique de l’être face à sa consommation.

L’enjeu est à la fois économique, environnemental, éthique et social.
Il nous concerne tous et constitue un réflexe simple à adopter, une habitude commode, qui rend tout le monde gagnant.

Manger, ce n’est pas simplement s’alimenter, se nourrir. L’impact écologique de l’alimentation est crucial, chaque geste a ses conséquences, et c’est pourquoi se rapprocher d’aliments locaux, non transformés, et biologiques réduit cet impact.

Consommer, c’est devenu consommagir : on est un consommacteur et on choisit quel modèle on soutient.
C’est à la fois acheter et traiter ce que l’on n’a pas utilisé.
La façon dont on jette, l’impact, l’empreinte que l’on laisse, est tout aussi importante que ce que l’on achète.

Pour que les conséquences de nos actes soient un peu moins catastrophiques que si nous ne faisions rien, nous devons réagir pour tenter de laisser à nos enfants un monde de paix, où il n’y ait pas de raison d’avoir de guerres (je vous entends les gens qui ne veulent pas d'enfants! Pourquoi laisser une trace immense quand vous pouvez laisser un endroit plus propre que lorsque vous y êtes entrés :)).

Pour ce faire, au-delà de notre responsabilité individuelle que nous devons consolider, ce sont nos libertés individuelles que nous devons restreindre.
L’écologie doit devenir une priorité absolue.

Devant les supermarchés et les cantines, ce sont les foyers qui jettent – et polluent – le plus.
La moyenne de déchets alimentaires pour les français est de 26 kilos par an et par habitant.
C’est énorme, alors que l’on peut arriver à ne plus jeter. Un pli à prendre à chaque fois que l’on achète ou que l’on jette, et à montrer aux autres dès que possible.

Manger est un acte politique, on se doit d’être informé de ce que nous mangeons, pour pouvoir ensuite inculquer à nos enfants ce qu’ils ingèrent, avoir un impact sur le futur, tant dans leur éducation que dans le concret.

Veiller au bon recyclage de nos déchets est essentiel, tendre vers le zéro déchet reste l’idéal à atteindre.



« Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler et Composter »

Dans notre quotidien, le tableau est plutôt encourageant et enthousiasmant : développer de nouvelles habitudes, c’est nourrissant, littéralement, surtout quand l’on voit qui l’on soutient et comment l’énergie circule dans un nouveau sens, qui a du sens, justement.

Bea Johnson est particulièrement inspirante lorsqu’elle transmet le fonctionnement de tout son mode de vie et du minimalisme qu’elle a réussi à mettre en place pour elle et sa famille avec son principe du « Refuse, Reduce, Reuse, Recycle, Rot ».

« Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler et Composter », à suivre seulement dans cet ordre.