L’alimentation végétale ne rime certainement pas avec « achat de produits de supermarchés faits par des industriels qui surfent sur une mode ».
C’est au contraire l’occasion rêvée de reconnecter avec ses aliments, les manger complets, et de renouer avec le bon sens.
 

Les produits industriels 

Les produits industriels sont des aliments extrêmement transformés, agrémentés d’additifs nocifs comme le sel, le sucre et autres conservateurs.

« Végétal », ça peut par exemple aussi vouloir dire « huile de palme », néfaste pour la santé, tragique pour notre environnement, ou encore « pesticides », ou « fruits non mûrs ».

La solution?

Être responsable et bien présent au moment de ses achats, et quand on se voit proposer des produits.

L’adjectif « vegan », utilisé pour marketer tout type de produit, a bon dos, et ne veut vraiment pas toujours dire healthy!

Les aliments transformés ne sont pratiquement jamais nutritifs.
On parle de manger les produits dans leur forme première, le moins trituré possible. #lisezvosetiquettes (ou n’achetez pas de produits avec étiquettes :p)

Comme pour toutes les modes, les industriels sautent sur toute occasion pour faire du chiffre.
Or, comme je l’ai appris en école de commerce : « un produit qui a besoin d’une publicité est un produit dont on n’a pas besoin ».
Ça ne s’invente pas.
Autre pépite en parlant de produits vendus : "Ca c'est pour vendre, pas pour manger". Eux-mêmes ne mangeraient pas ce qu'ils vendent.

Méfiez-vous donc des produits « vus à la télé » : Les fameux nouveaux steaks végans, préparations bourrées de gluten, de sels, de sucres, et autres additifs, ne sont absolument pas la panacée.
Il y a aussi une nouvelle tendance à mettre une mention « végétal » (qui n’est pas une appellation règlementée) sur plein de produits végétariens, voire même de la viande ! (vu au Canada) (...)

Le bliss point, ou l’arme fatale des industriels

Le bliss point, le « point de félicité absolue » décrit par Howard Mozkowitz est le point de sel, de sucre et/ou de gras utilisé par l’industrie alimentaire pour formuler un produit. Le chercheur économique et psychophysicien décrit ce point par « le profil sensitif où l’on va le plus apprécier sa nourriture ».

À ce point déterminé, le cerveau répond depuis le système de récompense, produit de l’endorphine, et se souviendra alors de ce qu’il a fait pour obtenir cette récompense. Il cherchera à reproduire cette action, grâce à la dopamine, un neurotransmetteur qui va veiller au grain pour réaliser cette mission.

Une combinaison de sucre, de gras et de sel active le système de récompense plus que ces trois groupes de façon isolée.

Dans la production, on veut optimiser la combinaison, le but étant d’inclure deux ou trois de ces groupes jusqu’à atteindre le bliss point.

Réaliser que de tels points existent aide aussi à comprendre la sorte d’addiction que l’on peut avoir pour les produits industriels.

Lire l’excellent article du NYTimes (en anglais), The extraordinary science of junk food

Si jamais vraiment vous achetez un plat préparé, vérifiez que le taux de protéines pour 100 g est supérieur à celui des lipides pour 100g.


Le maïs

Cette céréale est très modifiée par des croisements génétiques de l’industrie agro-alimentaire que nous ne sommes pas capable de digérer (même non OGM), et ce, sous toutes ses formes.

 

Le soja, ce superbe aliment : comment il peut jouer en faveur de notre santé

La légumineuse contient les 8 acides aminés essentiels et se suffit tellement à elle-même qu’elle peut être consommée sans être combinée à une céréale pour une meilleure assimilation.

Le soja n’est pas nocif pour le système hormonal et aurait même une action stabilisante sur ce dernier : les phyto-oestrogènes ne sont, ni de près ni de loin, des oestrogènes.
Une consommation régulière de soja, soit trois fois par semaine, et ce, à partir de la puberté, réduit le risque de développer un cancer du sein ou de la prostate au cours de sa vie à une hauteur de 60%.
Aucune étude sérieuse ne prouve que le soja affecterait le système hormonal. C’est une intox utilisée pour décrédibiliser cet aliment.


Mieux vaut évidemment l’acheter bio.
Au lieu de venir de l’autre bout du monde, il est alors cultivé dans le sud-ouest de la France, en Espagne ou au Portugal.
Issu de l’agriculture conventionnelle, il est non seulement lourdement traité à cause d’une sorte d’insecte qui l’attaque systématiquement en Asie, mais en plus, il détruit les forêts amazoniennes où il est cultivé – et génétiquement modifié – pour – mal – nourrir les animaux d’élevage.


De nos jours, le soja (de très mauvaise qualité) est finalement ingéré en plus grande partie lors de la consommation de viande.

 

Lire : Soja, vérités et mensonges